Après avoir longtemps bricolé, Alain a appris l'électronique et la programmation de microcontrôleurs.
Il conçoit des synthétiseurs modulaires qu'il commercialise sous la marque WaveLicker depuis 2016.
Il conçoit des synthétiseurs modulaires qu'il commercialise sous la marque WaveLicker depuis 2016.
Historique
Passionné par les synthétiseurs depuis mon enfance, j’ai mis petit à petit les doigts dans la musique électronique. Tout d’abord de manière artisanale en triturant des sons avec des micro-contacts, des pédales d’effets bons marchés, ou encore un clavier maître et divers synthétiseurs de seconde main acquis dans des puces.
En 2010, je découvre par hasard le Dark Energy de Doepfer sur une vidéo Youtube. Je suis, de suite, fortement intrigué par ce boîtier noir aux panels de bois, sans clavier et qui, dans cette vidéo, faisait des sons étranges. J’en commande un et c’est cela qui me fait entrer dans le monde de la synthèse modulaire. Cette petite machine avec ses nombreuses entrées et sorties m’a de suite passionné et très vite l’envie me prend de vouloir augmenter les possibilités de cet instrument en sortant le fer à souder. N’y connaissant rien en électronique (si ce n’est la Loi d’Ohm apprise durant mes cours de physique), je remarque qu’en modifiant un anti-moustique, c’est-à-dire en lui remplaçant une résistance par un potentiomètre et en changeant un condensateur, j’avais obtenu un oscillateur carré à basse fréquence pouvant moduler les entrées de mon Dark Energy. Je construis également un générateur de bruit blanc. Puis assez vite, la fabrication d’une caisse en bois devient une nécessité afin de pouvoir accueillir les modules dont je trouve les schémas électroniques ici et là.
En 2013, je découvre Arduino et mon premier essai est de créer un générateur de morse pour reproduire le rythme de Radioactivity de Kraftwerk. Puis, voulant en savoir plus, j’effectue une formation sur la programmation de micro-contrôleurs donnée par des professeurs de l’EPFL sur la plateforme Coursera.
De fil en aiguille, en comprenant mieux le fonctionnement des différents circuits électroniques et en sachant comment programmer des processeurs, j’ai envie de construire mes propres modules.
Quelques mois plus tard, lors d’une conférence donnée à Lausanne au Festival N/O/D/E donnée par un illustre créateur de modules de synthétiseur, génie dans son domaine, c’est le choc : je me reconnais dans son témoignage et je décide, à ma modeste petite échelle, de me lancer également dans l’aventure.
En 2016, j'ai trouvé un nom et un logo qui me correspondent : WaveLicker
En juillet 2017, sortie de ViceEtVersa, premier module réalisé de bout en bout et terminé. Bien des projets, trop ambitieux pour un premier jet, sont mis de côté. Ce module tout simple me permet d’apprendre le processus complet nécessaire à la fabrication d’un instrument de ce type : dessin du schéma, tests sur breadboard, dessin du circuit imprimé pour impression chez un fabricant de PCB. Comme je suis autodidacte, tout ce processus doit s’apprendre, prend du temps et nécessite de corriger bien des erreurs de débutant.
En parallèle, en 2016, je contribue à optimiser le code des 888 synthétiseurs de la structure d’Horizons Irrésolus" présentée durant le Festival Electron dans un hangar du CERN.
Je crée également un boîtier pour la théréministe Coralie Ehinger. Cette interface lui permet de pouvoir déclencher GATE et Trigger depuis l’antenne de volume de son Etherwave Pro, cette fonction n’existant pas de base sur ce modèle de thérémine. Ce prototype deviendra plus tard Thereminator.
En 2010, je découvre par hasard le Dark Energy de Doepfer sur une vidéo Youtube. Je suis, de suite, fortement intrigué par ce boîtier noir aux panels de bois, sans clavier et qui, dans cette vidéo, faisait des sons étranges. J’en commande un et c’est cela qui me fait entrer dans le monde de la synthèse modulaire. Cette petite machine avec ses nombreuses entrées et sorties m’a de suite passionné et très vite l’envie me prend de vouloir augmenter les possibilités de cet instrument en sortant le fer à souder. N’y connaissant rien en électronique (si ce n’est la Loi d’Ohm apprise durant mes cours de physique), je remarque qu’en modifiant un anti-moustique, c’est-à-dire en lui remplaçant une résistance par un potentiomètre et en changeant un condensateur, j’avais obtenu un oscillateur carré à basse fréquence pouvant moduler les entrées de mon Dark Energy. Je construis également un générateur de bruit blanc. Puis assez vite, la fabrication d’une caisse en bois devient une nécessité afin de pouvoir accueillir les modules dont je trouve les schémas électroniques ici et là.
En 2013, je découvre Arduino et mon premier essai est de créer un générateur de morse pour reproduire le rythme de Radioactivity de Kraftwerk. Puis, voulant en savoir plus, j’effectue une formation sur la programmation de micro-contrôleurs donnée par des professeurs de l’EPFL sur la plateforme Coursera.
De fil en aiguille, en comprenant mieux le fonctionnement des différents circuits électroniques et en sachant comment programmer des processeurs, j’ai envie de construire mes propres modules.
Quelques mois plus tard, lors d’une conférence donnée à Lausanne au Festival N/O/D/E donnée par un illustre créateur de modules de synthétiseur, génie dans son domaine, c’est le choc : je me reconnais dans son témoignage et je décide, à ma modeste petite échelle, de me lancer également dans l’aventure.
En 2016, j'ai trouvé un nom et un logo qui me correspondent : WaveLicker
En juillet 2017, sortie de ViceEtVersa, premier module réalisé de bout en bout et terminé. Bien des projets, trop ambitieux pour un premier jet, sont mis de côté. Ce module tout simple me permet d’apprendre le processus complet nécessaire à la fabrication d’un instrument de ce type : dessin du schéma, tests sur breadboard, dessin du circuit imprimé pour impression chez un fabricant de PCB. Comme je suis autodidacte, tout ce processus doit s’apprendre, prend du temps et nécessite de corriger bien des erreurs de débutant.
En parallèle, en 2016, je contribue à optimiser le code des 888 synthétiseurs de la structure d’Horizons Irrésolus" présentée durant le Festival Electron dans un hangar du CERN.
Je crée également un boîtier pour la théréministe Coralie Ehinger. Cette interface lui permet de pouvoir déclencher GATE et Trigger depuis l’antenne de volume de son Etherwave Pro, cette fonction n’existant pas de base sur ce modèle de thérémine. Ce prototype deviendra plus tard Thereminator.